Tyrolienne – La Colmiane

À La Colmiane, c’est 100% adrénaline avec la tyrolienne composée de deux longueurs pour 2660 mètres en tout. Sur la plus grande longueur, vous filez sur 1,8 km pour survoler les lacs à 130 km/h en vitesse de pointe tout de même !

Profitant de la venue de cousins, j’ai testé en famille la plus grande tyrolienne de France. Nous avions réservé en ligne, rien de plus simple, par une centrale de réservation très bien conçue.

Nous étions plusieurs adultes mais aussi des enfants et, pour ma part, j’ai opté pour le vol en duo avec mon fils (150 kg maxi au total et pas plus de 40 kg de différence de poids entre les deux personnes). Nous remplissions les conditions définies !

Pour commencer, nous sommes montés par le télésiège jusqu’au lieu de départ de la tyrolienne. De quoi nous mettre dans l’ambiance et découvrir le paysage de la station de La Colmiane.

Arrivés là-haut ,direction la cabane pour s’équiper du matériel et vérifier nos poids sur la balance. Charlotte, baudrier, casque et une sorte de tablier sur lequel se fixent les attaches de la tyrolienne. Tout un barda et l’occasion d’un grand fou rire quand on a vu nos têtes ainsi harnachées.

Puis nous sommes dirigés vers la plateforme de départ, ce qui nous permet de voir “décoller” les personnes devant nous. La pression monte, et un peu d’appréhension me gagne. La position de départ est allongée, suspendus par notre système d’attache. Je suis à côté de mon fils puisque nous avons choisi le vol en duo, bras dessus, bras dessous.

Pas le temps de trop réfléchir, l’instructeur nous explique comment la descente va se passer et nous donne les consignes de position, nos pieds sont calés sur la barre pour maintenir la position allongée.

En plus du casque, on nous a équipés d’un masque pour profiter du paysage sans être gênés par l’air et les petits insectes qui pourraient rentrer dans nos yeux à cette vitesse folle de 130 km/heure que nous devons atteindre.

Et c’est parti, sourire aux lèvres mais un peu crispés !!

Premier tronçon on a vraiment l’impression d’être en plein ciel et une fois la peur dépassée, on profite avec joie du magnifique panorama. On voit des gens en bas tous petits, le télésiège, un lac. Je vis en direct l’expression « à vol d’oiseau », je suis comme dans un rêve et je me laisse griser par la vitesse. On est si haut et l’air semble nous porter.

Arrivés à la fin du premier tronçon, là c’est impressionnant. On voit la gare d’arrivée se rapprocher très vite, j’ai le temps de me dire, mais mon dieu comment va-t-on s’arrêter ? Un ralentisseur et l’élasticité du câble nous permettent d’atterrir sans encombre.

En deux minutes, on passe à la seconde tyrolienne, plus courte mais au moins aussi impressionnante au niveau vitesse et sensations. Comme on est un peu moins haut, les sensations sont décuplées. On a plus l’impression de filer à vive allure.

C’était vraiment génial, mon fils a adoré autant que moi, il lui tarde de le refaire en solo.

Cet été, j’y retournerai c’est sûr et je ne suis pas prête de m’en lasser. Je n’avais jamais vécu pareil sentiment de liberté procuré par le vol, tel un aigle survolant les cimes.